Renata Bittencourt de Assis
Sylvie Douche
Raphaèle Fleury
Catrina Flint
Kamille Gagné
Marie Goupil-Lucas-Fontaine
Adeline Heck
Sophie Irlande
Henning Hufnagel
Nicole Martin-Vignes
Joël Huthwohl
Sylvain Matton
François de Médicis
Michael Rosenfeld
Michela Niccolai
Jennifer Walker
Didier Plassard
Kevisha Williams

Renata Bittencourt de Assis conjugue la pratique d’interprète et de chercheuse musicologique. Suite à l’obtention d’un Master de concert à la Haute École de Musique de Lausanne en 2013, elle a remporté le 2ᵉ prix au Concours international de piano à quatre mains de Monaco (2016) et est devenue lauréate de la Fondation Cziffra (2017). Elle a terminé un master en musicologie à la Sorbonne sous la direction de Jeanne Roude, avec un mémoire sur Anne-Elisabeth-Cécile Soria (ca. 1766-1843) et les claviers de piano ergonomique. Le fruit de ses recherches est présenté à Stuttgart (SIRIUS 6.0) et Aveiro (Post-il’22). En 2024, elle collabore avec l’ITEEM à la conception d’un clavier ergonomique pour un piano Bechstein. Doctorante contractuelle à Sorbonne Université sous la direction de Théodora Psychoyou (IReMus), elle prépare une thèse sur les femmes brevetées dans la facture du piano en France. Au disque, on l’entend dans Iguaçu (Paraty, 2018) et Mesemondók (ACEL, 2021).

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Pianiste, agrégée, diplômée du CNSMDP et Professeure en Musicologie (Sorbonne Université), Sylvie Douche publie essentiellement sur la musique française des xixe-xxe siècle. Auteur (ou coordinatrice) d’une dizaine d’ouvrages et de nombreux articles, ses recherches concernent plus particulièrement les relations entre la musique et les autres arts (notamment musique/texte ou musique/théâtre).

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Raphaèle Fleury est une autorité reconnue sur le plan international pour ses travaux sur le théâtre de marionnettes. Après un doctorat en littérature française à l’université Paris-Sorbonne, elle a été invitée à créer, en 2012, le centre de recherche de l’Institut International de la Marionnette (Charleville-Mézières, FR) qu’elle a dirigé jusqu’en 2023 et où elle a piloté le Portail des Arts de la Marionnette (PAM) et fondé la chaire de recherche ICiMa. Fleury a publié sur Paul Claudel, Judith Gautier, Jacques Chesnais, Georges Lafaye et Yves Joly, parallèlement à ses travaux sur la dimension politique dans les arts de la marionnette. Parmi ses principales publications : Paul Claudel et les spectacles populaires (2012) et Marionnettes et pouvoir : censures, propagandes, résistance (2019). Avec Gigogne, elle accompagne des institutions dans leurs projets de recherche et de valorisation du patrimoine : conseil scientifique de l’exposition « La Marionnette, instrument pour la scène » (CNCS, 2023), coordination éditoriale et technique du Dictionnaire des metteuses en scène (SHT, 2024), conception et rédaction du Panorama des arts de la marionnette (Latitude M. / Artcena, 2026). Fleury est également la librettiste de deux œuvres lyriques majeures : Le Soulier de satin avec le compositeur Marc-André Dalbavie (Opéra de Paris, 2021) et L’Annonce faite à Marie avec le compositeur Philippe Leroux (Angers-Nantes Opéra, 2022).

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Depuis une décennie Catrina Flint mène des recherches approfondies sur les œuvres de Maurice Bouchor destinées au Petit-Théâtre de la Galerie Vivienne avec musique de scène, donnant lieu à des prestations d’atelier de La Tempête (2017, extraits) et du Songe de Khèyam (2023). À ce même sujet, elle a produit deux chapitres d’ouvrages collectif (Brepols 2017 ; 2021), un article (L’Opéra, 2024) et plusieurs communications. En même temps elle a co-édité Chamber Music in Europe : Composition, Mediation, and Reception (2024) avec François de Médicis. Actuellement elle termine une monographie financée par le CRSH, tout en assumant le rôle de chercheuse principale pour un projet d’équipe financé par le FRQ portant sur Les expressions lyriques de Jules Massenet, et en élargissant ses recherches antérieures sur Émile Jaques-Dalcroze. Catrina est professeure permanente au Collège Vanier et chercheuse régulière au sein du Regroupement interuniversitaire de recherche et création – musiques et sociétés (RC–MS) à l’Université de Montréal.

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Formée en musicologie et en anthropologie, Kamille Gagné est responsable de la coordination de l’Équipe musique en France depuis 2022. En 2024, Kamille termine sa maîtrise en musicologie sous la direction de Marie-Hélène Benoit-Otis avec son mémoire Identités alsaciennes et récupérations politiques : La chanson Der Hans im Schnockeloch de la Guerre franco-prussienne à l'après-Première Guerre mondiale. Doctorant·e sous la codirection de Marie-Hélène Benoit-Otis (Université de Montréal) et de Federico Lazzaro (Université de Fribourg), Kamille poursuit ses recherches abordant les dimensions sociales, culturelles et politiques des chansons « folkloriques » françaises. Ses projets reçoivent notamment le soutien du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), du Regroupement interuniversitaire de recherche et création · musiques et sociétés (RCMS) et de la Chaire de recherche du Canada en musique et politique (CRCMP).

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Agrégée d’histoire, docteure de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheuse associée au Centre d’Histoire du XIXe siècle, Marie Goupil-Lucas-Fontaine est spécialiste d’histoire de la chanson française et des cultures populaires aux XIXe et XXe siècles. Ancienne chercheuse associée au département de la Musique de la BnF et à l’INA, elle a consacré sa thèse à l’histoire de la chanson réaliste et poursuit actuellement ses travaux sur la patrimonialisation de la mémoire chansonnière aux XIXe et au XXe siècles. 

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Adeline Heck est chercheuse postdoctorale internationale de la British Academy à l'université de St Andrews. Ses travaux portent sur la littérature comparée et la musicologie historique. Elle a publié des articles sur la réception littéraire française de Richard Wagner au XIXe siècle dans les revues 19th-Century Music, Nineteenth-Century French Studies et Music & Letters (à paraître). Son projet de recherche actuel s'oriente vers les livrets d'opéra français du XIXe siècle écrits par des auteurs français célèbres comme Victor Hugo, Jules Verne, Paul Verlaine et Catulle Mendès.

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Henning Hufnagel est « Privat-Dozent » (~maître de conférences HDR) en littérature romane à l’Université de Zurich.  Études de philologie romane et de philosophie à Heidelberg, Berlin, à la Sorbonne Nouvelle et à la Scuola Normale Superiore de Pise. Avant sa nomination à Zurich, Hufnagel était « Visiting Fellow » à Harvard University et professeur invité à Udine et Salzbourg. Ses principaux domaines de recherche : poésie (parnassienne et symboliste), narratologie, littérature et histoire du savoir, contact transculturel, (inter)médialités.

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Joël Huthwohl est archiviste-paléographe, membre du Centre Jean-Mabillon (Ecole nationale des Chartes – PSL) et directeur du département des Arts du spectacle à la Bibliothèque nationale de France. Ses recherches portent principalement sur l’histoire et le patrimoine des spectacles en France. Il a notamment publié : « Sarah Bernhardt, la première metteuse en scène », dans Revue d’histoire du théâtre, n°299 ; « Pourquoi les arts de la marionnette à la BnF ? », dans La Marionnette, instrument pour la scène, Milan, SilvanaEditoriale, Moulins, CNCS, 2023, ; « Sarah 1900 : de la journée hommage à L’Aiglon », dans Sarah Bernhardt. Et la femme créa la star, Paris, Paris-Musées, 2023 ; « Mélingue, le mousquetaire de Belleville » dans Les héroïsmes de l'acteur au XIXe siècle. Lyon : PUL, 2015. Il a dirigé les ouvrages suivants : Pour une histoire des metteuses en scène, Revue d’histoire du théâtre, n°299, 2024-2 ; Lever de rideau sur les patrimoines du théâtre, In situ – Revue des patrimoines, n°53 – 2024, ; La Marionnette, instrument pour la scène, catalogue de l’exposition, CNCS, SilvanaEditoriale, 2023 ; Molière, catalogue des expositions Molière, le jeu du vrai et du faux, BnF, 2022, ; La Marionnette : objet d’histoire, œuvre d’art, objet de civilisation, dir. Thierry Dufrêne et Joël Huthwohl. Lavérune : L’Entretemps, 2014.

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À la suite de sa thèse de doctorat intitulée Paris-Prague : Regards surréalistes croisés. Naissance poétique d’une ville, Sophie Ireland poursuit ses recherches sur la poétique urbaine dans les littératures française et tchèque : « L’album Paris, un livre par quoi tout recommence ? » (2023) ; « La Pleurante des rues de Prague : du fonds mythique pragois à une poétique de refondation de la ville » (2020) ; « La rue Gît-le-Cœur d’André Breton à Vítězslav Nezval » (2018). Son approche accorde une place importante à l’analyse des traductions ayant circulé dans les groupes d’avant-garde et suscité de fortes amitiés. Elle traduit des textes de Jiří Orten (Translationes, Timişoara, 2023). Son dernier article paru porte sur le silence dans la littérature contemporaine : « Les textes liminaires des Différentes régions du ciel. Une fabrique du silence » (2025). Elle exerce actuellement au sein de l’Université de La Réunion.

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Native d’Aix-en-Provence, Nicole Martin-Vignes y poursuit des études de Lettres Classiques et d’Histoire de l’Art. Après quelques années de missions dans les musées de Marseille, elle est nommée, en 1984, Conservateur du Musée du Vieil Aix  où  se déroulera toute sa carrière. Passionnée par le patrimoine et l’histoire locale, elle prend en main avec enthousiasme l’hôtel Estienne de Saint Jean, bel hôtel aristocratique de parlementaires aixois qui est devenu, au tout début du XX e siècle, l’écrin du Musée du Vieil Aix fondé par Marie d’Estienne et Marcel Provence. Elle se donne alors pour but de rendre à ce musée toutes ses lettres de noblesse en le rénovant peu à peu et en mettant en valeur les collections uniques, insolites et précieuses qu’il contient, et tout particulièrement les collections de marionnettes provençales. 

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Sylvain Matton est directeur de recherche retraité du CNRS. Ses travaux portent principalement sur l’histoire de la philosophie du moyen-âge au XIXe siècle, ainsi que sur celle de l'alchimie. Il a privilégié l'étude et l'édition d'auteurs ou de documents inédits, inconnus ou oubliés. Il a ainsi consacré à Maurice Bouchor plusieurs articles fondés sur sa correspondance inédite, qu'il a récemment réunis avec d’autres sur d'autres auteurs dans Glanes philosophiques et littéraires à travers le XIXe siècle. Poètes, excentriques, mystiques et visionnaires. Préface de Michel Blay, Milan: Archè, 2025.

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François de Médicis est vice-doyen associé à la recherche et professeur titulaire en musicologie à la Faculté de musique de l'Université de Montréal. Il est l'auteur de la monographie La maturation artistique de Debussy dans son contexte historique (1884-1902) (2020). Avec Fabien Guilloux, il a réalisé l'édition critique des Sonates pour violon et piano de Camille Saint-Saëns (2021). Il a co-dirigé trois ouvrages collectifs: avec Catrina Flint Chamber Music in Europe (2024); avec Steven Huebner, Debussy’s Resonance (2018); avec Sylvain Caron et Michel Duchesneau, Musique et modernité en France (2006). Il en prépare deux autres, un sur Stravinsky (Rochester University Press) et l’autre sur Fauré (Brepols). Ses articles ont paru dans les pages d’Acta Musicologica, Music & Letters, Saggiatore musicale, STM-Online, Canadian University Music Review, l’Enciclopedia della musica (Einaudi), et dans des collectifs publiés par Actes Sud, Dohr, Fayard, la Sorbonne, University of Rochester Press, Vrin, Symétrie, etc. 

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Michela Niccolai, docteure en musicologie et chargée de cours à Paris 3, est collaboratrice scientifique au LaM, Université Libre de Bruxelles. Auteure de trois monographies sur la dramaturgie et la mise en scène lyrique en France (La Dramaturgie de Gustave Charpentier, Madame Butterfly à Paris et Pelléas et Mélisande : the Staging of Albert Carré), elle a produit de nombreux articles sur l’opéra et les pratiques théâtrales en France et en Italie entre XIXe et XXesiècles. Elle a dirigé et codirigé de nombreux ouvrages collectifs et, avec Charlotte Ginot-Slacik, a publié l’ouvrage Musiques dans l’Italie fasciste (1922-1943) chez Fayard (Grand Prix France Musique Claude Samuel). Ses recherches actuelles portent sur la chanson, le théâtre d’ombres et le music-hall à Montmartre.

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Professeur d’études théâtrales à l’Université de Montpellier Paul-Valéry, Didier Plassard a également servi comme chercheur principal du projet subventionné par le Conseil européen de la recherche PuppetPlays – Reappraising Western European Repertoires for Puppet and Marionette Theatres. Il est l’un des chercheurs les plus prolifiques et actifs dans le domaine du théâtre contemporain et du théâtre de marionnettes, avec des monographies et ouvrages tels que : L’Acteur en effigie (L’Âge d’homme, 1992, Prix d’esthétique théâtrale Georges Jamati), Les Mains de lumière (Institut International de la Marionnette, 2005), The Drama for Fools / Le Théâtre des fous d’Edward Gordon Craig (L’Entretemps, 2012), Mises en scène d’Allemagne(s) de 1968 à nos jours (CNRS Éditions, 2014), et Puppetry and Dramaturgy — Western European Plays for Puppet Theatre 1582–2020 (Palgrave-Macmillan, 2025). Plassard est membre du conseil scientifique de la Commission Recherche de l’UNIMA (Union internationale de la marionnette) et a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres en 2015.

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Michael Rosenfeld est chercheur postdoctoral affilié au Centre d’études sur Zola et le naturalisme à l’Institut des textes et manuscrits modernes du CNRS. Ses recherches portent, entre autres, sur le discours littéraire queer en France, Belgique et aux Pays-Bas entre 1885 et 1910. Il a publié en 2017 Confessions d’un homosexuel à Émile Zola, traduit en anglais sous le titre The Italian Invert. A Gay Man’s Intimate Confessions to Émile Zola (Columbia University Press 2022) et en espagnol en 2023. Il a co-édité avec Clive Thomson: Maurice Bouchor, Félix Bourget, Paul Bourget, Georges Hérelle and Adrien Juvigny, Correspondance Croisée 1869-1873(Classiques Garnier, 2024). Michael Rosenfeld a dirigé le dossier Intellectuel·les queer. Collaborations (1880-1920) dans la revue Sextant (2023) et a publie des articles dans des revues scientifiques comme Nineteenth Century French Studies, Dix-Neuf, Littératures, Les Cahiers naturalistes ainsi que dans plusieurs volumes collectifs.

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Jennifer Walker est musicologue et professeure adjointe au Williams College. Elle est l’autrice de Sacred Sounds, Secular Spaces: Transforming Catholicism Through the Music of Third-Republic Paris (lauréat du prix H. Robert Cohen/RIPM 2022 de l’American Musicological Society) et de Hector Berlioz’s Requiem. Avec Mark Everist elle a co-édité le collectif Genre and the Production of Gendered Identities on the Lyric Stage. Walker rédactrice en chef entrante du Journal of the American Musicological Society.

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Kevisha Williams termine actuellement sa maîtrise en interprétation vocale à l’Université de Montréal. Lauréate de bourses d’admission pour ses programmes de premier et de deuxième cycle, Williams a également reçu les bourses George Cedric Ferguson et Louise Roy pour son excellence artistique et académique. En 2023, elle a interprété le rôle des deux Apparitions Féminines dans la pièce de Maurice Bouchor pour théâtre de marionnette, Le Songe de Khèyam. En plus de ses solos avec des chœurs de concert, elle a incarné sur la scène lyrique Papagena (La Flûte enchantée, 2024), Gretel (Hänsel und Gretel, 2025) et Eurydice (Orphée aux enfers, 2026).

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